Looooogooooo textes - affaire classée avec fracas et pertes,
j'en ai trop vu des mûres et des pas vertes

 

bulletLe coup du platane
bulletAutomne
bulletAmoureux diminué
bulletSatie-sfaction
bulletTra la gente
bulletJ'ai beau
bulletTu croyais
bulletModern Style
bulletFiler à l'anglaise
bulletOnde vagabonde
Paroles : Jean Bart & Yves Sarda
Musiques : Jean Bart
Interprétation : Jean Bart, Carle Ducasse, Vinz Vonlanthen

 

Arrengement des cordes : Jean Bart et Carle Ducasse

 

( Bruitage rythmiques de sculptures de Jean Tinguely )

Le coup du platane

Un, deux...trois

Quelqu'un t'as déja fait le coup de la panne ? Dis-moi ?
Personne encore, le coup du platane, n'est ce pas ?
Je vois. C'est évident. Cela va de soi.
Alors, essayons ensemble, veux-tu ?
Suis-moi,  tu ne seras pas déçue.

Mais voilà que tu ricanes,
Pendue à mon cou,
Comme au guidon  de ma bécane.
Tu me prends pour un aéroplane,
Capable de survoler tous les drames.
Mais attention, fillette, au mélo...mane.

Mais, dis- moi ? Pourquoi tu chicanes ?
Lorsque j'évoque le coup du platane
Pourquoi ce sourire diaphane
Et courtois ?
Si je me joue de toi,
Que tu me condamnes
Et qu'ils me prennent en prime, corps et âmes
Comme il se doit

Mais voilà que tu ricanes,
Pendue à mon cou,
Comme au guidon  de ma bécane.
Tu me prends pour un aéroplane,
Capable de survoler tous les drames.
Mais attention, fillette, au mélo...mane.

Quoi ? Quelque chose ne va pas ?
Tu voudrais que je m'explique. C'est ça ?
Tu sembles préfèrer les belles nuits des tropiques
Je le conçois
Mais je ne peux rien pour toi
C'est comme ça
Alors fais moi confiance, juste une fois.
Ce sera la dernière. Crois moi.

Un luxe de détails,
Au détail, de taille
A son coeur de vestale idéale
fut fatal

Haut de la page

Automne

C'était bien les mots qu'il fallait te dire
En fin de compte j'ai pas évité le pire
Une saison en enfer
Pour court-circuiter notre affaire
Son et lumière
Les derniers soubresauts de l'été
Assénés sur les arbres rouillés
Entre brumes et fumées
Le court plus lent de l'année
Tout est fané

Tu est tombée comme un astre mort
Sur un vilain coup du sort
J't'ai pas donné ce que tu voulais
Car c'est pas moi qui l'avait
Promis, juré.

C'était bien les gestes qu'il fallait te faire
En fin de compte j'ai pas évité le pire
Ma raison en affaire
A décidé le mystère,
Ombre et lumière
Les derniers soubresauts,  automne encore
On t'inscrit sur des draps, à tort
Entre chair et obscur
Le fin mot de l'humani-mature

Tu es tombée comme un arbre mort
Sous le poid du remords
J't'ai pas donné ce que tu voulais
Car c'est pas moi qui l'pouvait
Promis, juré.

C'était bien les mots qu'il fallait te dire
En fin de compte j'ai pas évité le pire
Une saison en enfer
Pour court-circuiter notre affaire
Son et lumière

Tu est tombée comme un astre mort
Sur un vilain coup du sort
J't'ai pas donné ce que tu voulais
Car c'est pas moi qui l'pouvait
Promis, juré.

C'était bien les mots qu'il fallait t'écrire
En fin de compte j'ai pas évité le pire
Traversée de l'enfer
Terminus, la lumière

Entre vents et chimères
Les chagrins, les amours délétères
Sur le vert de la mer.....

Haut de la page

Amoureux diminué

J'ai le coeur qui tape à l'envers
J'ai le coeur qui tape à l'endroit
J'ai le coeur qui tape à l'envert
J'ai le coeur qui tape à l'endroit

Cling ! J'ai le coeur qui tape à l'envert
Tu vois le temps est aux éclairs
Cling ! J'ai le coeur qui tape à l'endroit
C'est peut-être à cause de toi
Tout ça pour moi reste un mystère
Un peu, beaucoup comme le temps qu'il va faire

Un verre d'eau, le couteau dans la plaie,
La bonne empoisonnée, coincé dans le gosier
Aprés l'heure, c'est plus l'heure......

Amoureux diminué, on m'a déssaisit de mon dossier
Depuis je carbure au plaisir, si la vie t'amenait

Patience, Impatience
Prudence, Imprudence
Les mauvaix jours reviennent toujours
Là où on ne les attends.... jamais

J'ai le coeur qui tape à l'envert
J'ai le coeur qui tape à l'endroit
J'ai le coeur qui tape à l'envert
J'ai le coeur qui tape à l'endroit
........

Haut de la page

Satie-sfaction

Affaire classée avec fracas et pertes,  j'en ai trop vu des mûres et des pas vertes
Si l'oisiveté est mère de tous les vices, moi je fais l'éloge de la paresse.
Et si certains ont le coccyx qui se dévisse
Moi, j'te dis : "Gare à tes fesses"
Et si ça tire toujours du même côté, des mots vite dits
Moi je préfère m'tirer.
On tourne autour du mot, du mot dit vite
J'attends Artaud, qu'il me déride
Si t'as perdu mon amitié, j'ai perdu moi aussi
Comment reprendre la parole,
Quand on l'égare à tour de roles
Il faut absolument que je dorme
Laisse-moi le chloroforme
J'aurais tant de choses à faire.
Passe-moi les somnifères.
Et si comme le dit Serge Ledanet
"L'aboutissement de l'imprécision est la vulgarité"
Alors faisons une trève
Echelons-nous, tous les deux
Sur la lointaine grève.

Haut de la page

Tra la gente

Guarda il tempo
Guarda le luci
Tra la gente
Senza voce
Scivolano sul mare
Dei pensieri
Ma io senza di te
Non ci sto piu

Guarda il tempo
Il marre mosso
Tra la gente
Senza te non ci sto piu...

Haut de la page

J'ai beau

Haut de la page

Tu croyais

Moi, mon petit, j'ai jamais su ce que c'était que l'amour

Je croyais. J'aimais. J'suis fatiguée. Je ne veux plus. Je ne peux plus. Excuse-moi.

Tu croyais que le temps ne traçait pas autant
Je croyais.
T'as dégusté salement, t'as dessoûlé maintenant
Tu croyais que l'amour glissait sur du velours
Et ne se déchirait jamais
Je croyais.
T'as dégusté salement, t'as dessoûlé maintenant
J'suis fatiguée
T'as dégusté salement et t'es partie trés lentement
Je ne veux plus. Je ne peux plus. Excuse-moi.
J'aimais. Je croyais. J'suis fatiguée. Je veux plus. Je ne peux plus. Excuse-moi.
T'as dégusté salement, t'as dessoûlé maintenant
Je pensais que le temps ne tracerait pas autant.
Tu me disais qu'a force de grimaces et de courants d'air
Que je finirais par tout foutre en l'air
Maintenant t'es plus là
Mais t'es toujours là
Y a pas pire que ce qu'on ne voit pas

Je croyais.
Maintenant t'es plus là
J'aimais.
Mais t'es toujours là
Y a pas pire que ce qu'on ne voit pas

Moi, mon petit, j'ai jamais su ce que c'était que l'amour

Haut de la page

modern style

La vie est faite de morceaux qui ne se joignent pas
La vie est faite de morceaux qui ne se joignent pas, mademoiselle Brown
Et le coeur se déchire quand les chiens sont lâchés
Amour amour Anglaise modern style ou Européen recyclé
Les intermittences de nos coeurs
Mon dieu, mon dieu, qu'elle crève de douleur

La vie est faite de morceaux qui ne se joignent pas
Les pays sont fait de morceaux qui ne se joignent plus, mademoiselle Brown
Où on court dans la rue pour sauver sa peau, mademoiselle Brown
Où les amants crèvent sur les ponts comme des pigeons, tirés par les cons
Où on ne dort que d'un oeil si insomniaque est le deuil, est le deuil
La vie est faite de morceaux qui ne se joignent pas

Barbare modern style, Européen, petite ordure
L'éminence de nos peurs
Mon dieu, mon dieu, qu'elle crève de douleur,
De douleur, de douleur, Petite ordure
La vie est faite de morceaux qui ne se joignent pas

A la guerre comme à l'amour
Faut cueillir tel quel le prochain jour
Et dans l'absolu de l'horreur
Exprimer la secrète douceur
De toute blessure à mort qui n'est pas là encore
De toutes ces blessures à mort qui ne sont pas là encore
La vie est faite de morceaux qui ne se joignent pas Mademoiselle Brown

Toutes les inclinations qui font de coeur à coeur
Ah mon dieu mon dieu comme elle crève de douleur
"Pas mal, bien que les 'mon dieu, mon dieu' soient ajoutés"

Haut de la page

Filer à l'anglaise

On filait à l'anglaise
Dans ta petite anglaise
On s'en allait aux fraises
A la française
Mais trés vite le malaise
Est venu troubler ce qui me comblait d'aise
La vie de bâton de chaise
T'as confondu forever avec jamais
Gare au carambolage
Dérapage
Du mariage

Pour une balade salée
Sans lendemain
Que de larmes versées
Dans l'alambic du chagrin
Quand l'éternel féminin
Téléscope
L'éphémère masculin
Il y a des froissements, dégout,
De l'air dans l'eau

Haut de la page

Onde vagabonde

Dans ce train qui fonce nuitamment sur Berlin
Une Anna Karénine de demain
Les genoux couronnés par sa jupe plissée
Le nez collé à la vitre
A le charme noir des femmes de son signe
Pas trop fiable, aventurière
Celle qu'on sait passagère
Trahissant à tout va ses amants
Sans hésiter jamais, aujourd'hui comme hier

Et moi, dans le coin de ce compartiment de première
Qui a traversé, je ne sais quelle guerre
Les cerf-volants de ma mémoire
Claquent, pour de bon dans le noir
Onde vagabonde que j'ai maudit à corps et à cris
Onde vagabonde, que je croise dans ce train ... de nuit

Retour en haut

commentaires: webmaster

 

Index ] Retour ]