Prologue
Ce n'est pas de la psychologie, c'est de la métaphysique
Tu connais tous ceux qui seront célèbres dans dix ans ? attention, un, deux, oh !
Je renonce peu à peu à elle, à ce que j'ai attendu sur terre.
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Scarlett
Tu me disais 'arrête la cigarette'
J'te vois plus très net
Jj'ai du flou plein les mirettes
T'as une idée derrière la tête
Si elle résoud la devinette
J'arrête tout net la cigarette
Mais pas de réponse. Niet !
Méfie-toi fillette
J'fais deux p'tits ronds tout bêtes
Diamètre 9mm
Mais rassure-toi dans la même tête
Finies questions et devinettes
Envolée en fumée la cigarette
C'était ta dernière, Scarlett
Et c'est moi qui l'ai fumée, c'est bête
Hein ? Tu m'diras plus jamais, arrête, arrête
Rett
Autant en emporte Scarlett
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La Saignée
En manque de, en manque d'elle
Pour mon jeu et ses jeûnes
Vaut-il la chandelle
D'aller jusqu'à elle
Pathétique corps à corps
De faire jouir à blanc
Ce semblant de rapport
Où je me perds en l'ayant
Alors vaine !
Alors vilaine !
Où monte la haine ?
Qui alimente mon mal
Fatale nocturnale
Où l'attente me déchante
De cascades en cascades
Sonnantes et trébuchantes
Désespoir de papier
Liberté et prison
Lame attirante à la saignée du bras
Alors vaine !
Alors vilaine !
Où monte la haine ?
Qui alimente mon mal
En manque de, en manque d'elle
En ce jeu incertain
Vaut-il la chandelle
D'aller jusqu'à elle
Pathétique corps à corps
De faire jouir à blanc
Ce semblant de rapport
Où je me perds en l'ayant
Alors vaine !
Alors vilaine !
Où monte la haine ?
Qui alimente mon mal
......
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Tirer Birkin
I'm looking for ma nouvelle Birkin
Dans les rues de Reading
Entre les pages d'un bouquin de Kipling
Ou de la bible de Gidéon d'un bed and breakfast viking
Mais la suite sera plus coquine
Que cette sonatine en sourdine
Je lui tirerai le portrait dans l'escalier ou ma cuisine
Au grenier ou sur le canapé du living
Et je la ferai chanter
Sous mes coups redoublés
Comme si j'étais le premier
Et pas le dernier à la sauter
Ce sera beurre et pas margarine
Le pape ne sera pas ma cousine
Et les fanzines feront grise mine
I'm looking for ma nouvelle Birkin
Qui soit digne de Jane la divine
I'm looking for ma nouvelle Birkin
Qui soit digne de Jane la divine
I'm looking for ma nouvelle Birkin
Dans les rues de Reading
Entre les pages d'un bouquin de Kipling
Ou de la bible de Gidéon d'un bed and breakfast viking
Et je te la chambrerai vite fait
A double tour de clef
Comme si Barbe bleue j'étais
Pas du tout disposé à la partager
Ce sera Birkin égale Mélusine
Et pour échapper à l'hameçon de la ligne
Faudra qu'elle soit maligne
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Carton rouge
Mais qui est ? Mais filio mio...
Eh babo... Hey dad it´s me. I´m coming home. It´s me.
I´m not happy. La revolution, babo. I´m coming home
Toi qui voulais la faire te voila donc bien refait
Gros jean comme devant par le fantome de la liberté
Qui a coiffé l'humanité des oreilles de Mickey
Bonnet d'âne généralisé
Les ânes s'estiment insultés
Tu as voté Berlusconi....
Mussolini...
Fellini e muerto
Tu as voté Berlusconi
Mussolini
Ma foi c'est cosi. Mafia c'est comme ça
Si tu broies du noir
C'est que le sang de l'étendard
A pâli, viré à un rose compromis
A un gris mouchard
Couleur de repenti
A un gris mouchard
Bonnet d'âne généralisé
Les slogans bien trop forts de la révolution
Valaient bien les jingles bien trop cons de la télévision
Dialectique de critiques
Consensus mou, très mou
Tu souffres de cocooning epidemique
Tu as voté Bellusconi
Mussolini
Fellini e muerto
Tu as voté Bellusconi
Mussolini
Ma foi, c'est cosi. Mafia c'est comme ca
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Modern style
La vie est faite de morceaux qui ne se joignent pas
La vie est faite de morceaux qui ne se joignent pas, mademoiselle Brown
Et le coeur se déchire quand les chiens sont lâchés
Amour, amour. Anglaise modern style ou Européen recyclé
Les intermittences de nos coeurs
Mon dieu, mon dieu, qu'elle crève de douleur
La vie est faite de morceaux qui ne se joignent pas
Les pays sont fait de morceaux qui ne se joignent plus, mademoiselle Brown
Où on court dans la rue pour sauver sa peau, mademoiselle Brown
Où les amants crèvent sur les ponts comme des pigeons, tirés par les cons
Où on ne dort que d'un oeil, si insomniaque est le deuil, est le deuil
La vie est faite de morceaux qui ne se joignent pas
Barbare modern style, européen, petite ordure
L'éminence de nos peurs
Mon dieu, mon dieu, qu'elle crève de douleur, de douleur, de douleur
Petite ordure
La vie est faite de morceaux qui ne se joignent pas
A la guerre comme à l'amour
Faut cueillir tel quel, le prochain jour
Et dans l'absolu de l'horreur
Exprimer la secrète douceur
De toute blessure à mort qui n'est pas là encore
De toutes ces blessures à mort qui ne sont pas là... encore
La vie est faite de morceaux qui ne se joignent pas
Mademoiselle Brown Toutes les inclinations qui font de coeur à coeur
Ah mon dieu, mon dieu comme elle crève de douleur
"Pas mal, bien que les 'mon dieu, mon dieu' soient ajoutés"
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Lise
Tu mas dit : "Je t´aime". Je t'ai dit : "Attends ".
J´allais dire : "Prends-moi". Tu m'as dit : "Va-t´en".
Ne pleure pas, ne pleure pas, ma fleur
Sur ce bout de papier où je te dis sans coeur
A froid, comme tu voudras, et caetera
Que je pars à jamais. Du moins, je crois
Notre liaison a gagné la dangereuse zone
Où des répétitions font, font, font de nous des marionettes
On va droit dans le mur
Sans une bouffée d´air pur
Dans notre trou d´ozone
J´ai bu tout le mystère de tes yeux d´océan
J´ai sondé tous les gouffres de ta voix de diamant
J´ai bu tout le mystère de tes yeux d´océan
J´ai humé tous les sucs de ta peau argentée
Je ne suis qu´un cambrioleur
Qui fuit comme un voleur
J´ai descendu l´escalier
T´as pris l´ascenseur
On s´est encore croisés
On s´est encore croisés
Si j´étais qu´un salaud
A la Choderlos de Laclos
Je dirais mon ange, prise avec plaisir je t´ai
Et je te laisse sans regrets
Mais c´est pas tout a fait vrai
Des regrets j´en aurai
Et pourtant je m´en vais
Des regrets j´en aurai
Et pourtant je m´en vais
J´ai bu tout le mystère de tes yeux d´océan
J´ai sondé tous les gouffres de ta voix de diamant
Nos communications brouillées
Elles le sont à présent, comme si l´amour sans arrêt
Nous faisait des pieds de nez
Je dirais mon ange que je te laisse sans regrets
Mais c´est pas tout a fait vrai
Des regrets j´en aurai
Et pourtant je m´en vais
Tu mas dit : "Je t´aime". Je t'ai dit : "Attends ".
J´allais dire : "Prends-moi". Tu m'as dit : "Va-t´en".
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Perte de repères
Vous n'êtes pas choquée par les habitudes françaises ?
Choquée ? Non, mais surprise
Merde! Chié! Bordel! Trou du cul! Enculé! Putain! Bougre de con!
J'ai envie J'ai pas envie J'ai envie J'ai pas envie Etc...
Merde! Bordel de putes! de chier! de putain! Salaud! d'enculé! de raté! de mauvais
baiseur!
Au fait! je crois que... ( rires)
J'ai envie J'ai pas envie J'ai envie J'ai pas envie Etc...
Est-elle la fille ? Tanaka
Cette nana, que j'ai piégée là
Résultat d'un mal de mer
Et d'un calorifère de paire
Dessus dessous
Elle a vu tout
Derrière,.devant
Pas renversant
Et face à carte Identitaire
Elle court à sa perte de repères
Et maintenant
A man is a woman like any other
A man is a woman like any other
Assise, sur le petit banc vert
De la cité lémane prospère
Ma chêrie se désespère
Car sa volée de bois vert
Glisse, parole en l´air
Sur mon écorce un peu sévère
Faut pas confondre ma p'tite
J´suis pas ton père
Et maintenant
A man is a woman like any other
A man is a woman like any other
Es-tu le fils de Stewart Granger ?
Es-tu le bienvenu entre deux pères ?
Ta mère entre deux verres
Aurais-t-elle cru bien faire ?
Dessus, dessous avec le voisin d´en haut
Devant, derrière avec celui d´hier
Tu te dresses ta carte identitaire
Tu cours à ta perte de repères
Et maintenant
A man is a woman like any other
A man is a woman like any other
Campé devant mon petit banc vert
De la cité lémane prospère
M´en veux-tu de faire l´affaire ?
Belle gueule instit fil de fer
Comme un sacré Don Juan de Pierre.... Paul ou Jacques
Et Jean ?
Te morfond pas mon grand
J´suis pas ta mère
Et maintenant
A man is a woman like any other
A man is a woman like any other
Non !
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On vit
Perdant magnifique
Jamais ensemble, toujours unis
Quel bel avenir
Pour nos souvenirs
Perdant magnifique
Jamais ensemble, toujours unis
Quel bel avenir
Pour nos souvenirs
On vit comme on veut, comme on peut
Et on s'étonne, quand ça fonctionne
Comme on peut, comme on veut
On cartonne, quand ça tonne
Faut qu'on dégage
Avant l'orage
Qu'on s'tire à pieds joints sous la pluie
On vit comme on veut, comme on peut
Les jours sans, les nuits avec
Comme on veut, comme on peut
Journée coup de sang, soirée cul sec
Je fuis le jour qui me hérisse l'oeil
Je joue au mort qui fait semblant d'être vivant
T'as réussi, t'es pas partie
T'as réussi t'as rien compris
Regarde-moi, regarde-toi
Mais tu vois pas
Que j'fais pas le poids
Faut qu'tu dégages
Avant l'orage
Avant les contre-indics
Bonnes et maléfiques
Perdant magnifique
Jamais ensemble, toujours unis
Quel bel avenir
Pour nos souvenirs
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Nuages
( Sifflotement ) Hammersmith, Earl's Court, South Kent, Gloucester Road, Knights
Bridge, Hyde Park Corner, Green Park, Piccadilly, Leicester Square, Covent Garden,
Holloway, Kings Cross, Euston, Camden Town, Lime Street, Gouch Street, Tottenham Court
Road, Chalk Farm, Bellsize Park, Hampstead, Golders Green, Angel, Beck, Monument, Waterloo
Love is a dream
Je regarde passer les heures
Comme des trains
Je compte les erreurs d´aiguillage
A mon désavantage
La fuite des nuages
Au dessus des caténaires
Retour des horaires
De mon plexus lunaire
Les correspondances. Les orages
A la fleur de l´age
Tourner la page
Déchirèe ....
C´est impensable
Je vois défiler les visages
Comme des paysages
J`fait l´homme des gares
Que rien n´égare
Merveilleux nuages, captés par Bodmer
Assombrissent et éclairent
Mon sol noir vert vipère
Comme de l´encre dans l´eau claire
Dans l´eau claire
Se laisse glisser les menaces
En surface
Elles m´écorchent la peau
Ma non troppo
Tout la haut
Les nuages, les nuages jouent mal les filles de l´air
Cauchemars et chimères
Négocier des virages
En épingle à cheval
Et que la pluie à venir
Disperse de mon âme
Les averses recto verso
Incognito, Vade Retro
Je chasse les ombres tenaces
De mon espace
Qui noircissent le tableau de nos tempos
Et les nuages pendant ce temps-là
Honnêtes en blanc de craie, mais temporaires
L´éternité est temporaire
L´éternité
Waterloo
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Peine perdue
Faut de la vie, ça tourne
C'est moi qui te fait fuir ?
Le malheur tu penses que ca s'attrape, c'est ça ?
Parce que toi, j'sais pas, mais moi j'suis malheureux à en crever
Mais n'aie pas peur, j'vais pas pleurer sur ton épaule, t'es pas mon ami.
Même si tu la baises et que moi elle a jamais voulu, même pas la première fois quand
elle m'a ramené dans ma chambre et que je me suis endormi comme un morceau de bidoche à
côté d'elle.
Et quand je me suis réveillé, elle me regardait avec ses grands yeux qui me voyaient
pas, elle attendait que je l'emmène, elle n'avait que ça derrière la tête et moi je
voulais tout ce qu'elle voulait, mais je voulais aussi qu'elle me voit autrement.
C'était peine perdue de me dire
Je t'aime une dernière fois
Et de rattraper les nombreuses fois
Où l'on a oublié de se le dire
C'était peine perdue et peine gagnée pour notre avenir
Vu qu'on s'était promis le meilleur
Et pour le pire
Y'a pas de vainqueur
C'était pas la peine mais peine perdue
D'essayer de retenir ma main
Que le temps, que le temps a fait glisser
C'était pas la peine mais peine gagné
De se rattraper encore une fois en corps à corps
Ils ont tout vu, ils ont tout vu
C'était pas la peine mais peine gagnée
D'hypothéquer nos libertés
Avec des mots déjà tant dépensés
C'était pas la peine de se conjuguer
En avoir sous toutes ses formes
Venant de nous je n'y crois pas
C'était plus la peine de me dire ces phrases
Qui font souffrir, un peu mourir
A force de les retenir
C'était peine gagnée, un coup de poker qui tombe à l'eau
Un coup de couteau, du vent dans l'dos
J'me relève tout seul
C'était pas la peine de me dire je t'aime
Vu qu'on ne s'aime plus
Non, dis rien, tu piges pas, tu l'aimes pas, pas assez, pas comme moi. Il fait froid,
c'est pas chauffé là-bas, et elle est là avec des yeux profonds comme la peine du
monde. Tu veux être son île parce que tu sens que c'est une noyée et que tu peux encore
la sauver. Tu le veux parce que tu sais que, tout à coup, que c'est fait, t'as franchi la
ligne, t'es passé du côté de ceux qui tombent dans l'amour et qu'il y a pas moyen de
revenir en arière, alors il y a la révolte, car ce truc si fort. T'arrive pas à croire
que ça communique pas, que l'autre elle en a rien à foutre, que ce qu'elle veut, c'est
que tu la passes sur la terre ferme point, trait, et alors tu commences à souffrir, à
essayer de convaincre, à faire toutes les conneries pour inverser la malédiction, mais
tu t'y prends mal. Normal, t'as pas l'habitude. Et tu veux pas admettre que la seule
solution c'est de la laisser libre, de même plus la voir, et de remercier le ciel ou le
diable que tu l'aies rencontrée, qu'elle existe en même temps que toi quelque part, que
ses yeux se sont arrêtés sur un autre type que toi, qu'il connaît pas sa chance, et que
c'est comme ça et pas autrement.
Les mots me viennent
Les mots se freinent
Au bord des lèvres, les bras en tremblent
Le corps trahit sur le mode moche
Drôle de cinoche
Clap je décroche
Peine perdue, peine gagnée
Le temps donné, le temps perdu
Coupez
Epilogue
Alors crapule! Vous avez gagné la guerre ...
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