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textes - égoïste dans un corps en solo |
Paroles & musique: Jean Bart |
voix, guitares, basse, |
Ca ne va pas ? Vous avez l'air tout sombre
Si tu manquais
Le tout premier rendez-vous
Je crois que je deviendrai...fou
Si tu manquais
Le tout premier rendez-vous.
Il me semble que je deviendrai...flou
Un point tout flou
Tiens! Il pleut
C'est depuis septembre
Que j'attend ta venue
Que me manque ton petit Q.I
Mais depuis septembre
Et nous voila déjà en décembre
L'attente a gelé
Tous mes membres
Mais à repenser
A nos acrobaties nocturnes
Le dégel change de saisons
La raison est féminine
Et me rappelle mon erreur
Celle d'avoir oublier l'heure
De notre premier rendez-vous
Premier rendez-vous
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On s'arrache les yeux
On se mord comme des chiens
Et tout ça pour rien
On se porte volontaire
Mais nous ne sommes que des courants d'air
On se balance des vérités - contre-verités
On est rien qu'égaux
(Refrain)
On se sent mal
Mal compris
Mal aimé par tout ce qui nous entoure
Alors fatalement
On accuse les gens
Mais C'est qui les gens ?
C'est quoi les gens ?
C'est où les gens ?
C'est quand les gens ? ( repeat )
On dépose les questions
Sur nos déclarations
Mais sans doute est-ce la raison ?
L'avenir n'est plus présent, mais non l'avenir
Et voila l'ennui dans nos vies
(Refrain)
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Jeans déchirés, l´eau dans les baskets
Du vent dans la tête
Le visage trop pâle
Tremblement de coeur
Pas besoin de docteur
Exil intérieur, rétro-projecteur. A l'honneur
Une porte qui claque
Vilain courant d'air
Qui fout tout par terre
Soif de désert
J'ai tout dévasté
La belle s'est tirée
Souvenir embusqué
Difficile d'avancer
La route est piégée
Ouvrir les frontiéres
Faudrait séparer
L'avant de l'après
(Refrain)
On pourrait bousculer le temps
Remettre au présent
Les mouvements du coeur
Ranimer l'envie
Relancer la vie
Dans les sens interdits
Passer au futur
Batir l'aventure d'un monde à venir
Fusiller l'ennui
Eclairer la nuit
D'un soleil peut-être inédit
Après vous...
Jolie va-nu-pieds
La robe en lambeaux
Les yeux trop pleins d'eau
Les gestes hésitants
La chamade au coeur
Au secours le docteur
Illusion perdue
L'approche est exclue
De vous jusqu'a tu
Ne plus faire la guerre
Réconcilier l'avant et l'aprés
Amour et passion
De cause à effet
Bonheur et regrets
Le temps qu'on a plus
Le temps qu'on a trop
Bouclé dans l´écho
Presser le miroir
Sans se faire avoir
Dénicher l'espoir
A partir de rien
Recréer les liens
Entretien - c'est bien
(Refrain)
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Tu verras. Tous les deux
On se dira des mots affreux
Dégueulasses
Qu'est-ce que tu veux
C'est la vie qui salit Les godasses
Tu verras. Tous les deux
On s'offrira Des tremblements de coeur
Tachycardie, dûe à l´ennui
Ca va grimper sur l'échelle de Richter
Nos deux corps ne seront plus radiateurs
Nous aurons froid quand l'hiver viendra
(Refrain)
Et c'est pour ça que je mettrais
Tous nos mots, mon amour
Sur un compte banquaire, hypothécaire à Genève
Oui, c'est pour ça que je mettrais
Nos premières nuits d'amour
Sur un compte banquaire
Au pays des secrets pré-guerre
Car le temps n'arrangera pas les affaires
Tu verras, tous les deux
Nous ne serons plus deux amants aux épaules collées
Mais deux aimants aux poles opposés
Tu verras, tous les deux
Ce sera Un nouveau Guernica
Bombardement D'emmerdements
Je sais, c'est pas trés marrant
(Refrain)
L´écho d´une nuit d ´amour, les seules économies
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Je déraille
Je pense à nos funérailles
Je débloque
Je rejette tout en bloc
Je déraille
Je nie nos retrouvailles
Quelle histoire
Mémoire contraceptive
(Refrain)
J'vous propose
Deux minutes de silence
Tu disposes
D'un regard d'innocence
( Repeat )
A treize heures, heure locale, quand le soleil éteint tout sur l'aire de repos de
la nationale 7,
des voitures japonaises me fabriquent un horizon lamentable. Moi qui
révait d'automobiles, Oldsmobile Rocket 88, Ford Galaxie, bache
décapotable. Où sont passées les fameuses 24 images/secondes du cinéma ? Moi
qui rêvait de plans en noir et blanc, stricts et puissants de tendresse. Je me retrouve
là, inachevé, sous un soleil électrique. A contrepied d'une chaise en
lanières plastiques
(Refrain)
J'vous propose
Deux minutes de silence
Tu disposes
De réponses éloquentes.
Juste une envie de tout casser
Balayer, recommencer à zéro
Histoire de changer de tempo
Je propose un scénario
Pour suspendre un pseudonyme
A mon envie anonyme
A toutes ces parts clandestines qui m'anime
( Repeat )
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Planté dans le décor
Des corps recyclables
Des mots chloroformes
En veux-tu en voilà
(Refrain)
Tu me prends pour quoi ?
Mais surtout pour qui ?
Un pilote inconscient
Aux 24 heures du mensonge
On s'arrache les yeux
On se mord comme des chiens
J'suis qu'un courant d'air
Qui se porte volontaire
(Refrain)
Quand tu pleures
A coté de moi
Quand tu pleures
Dans la salle de bain
Quand tu pleures
Dans le cinéma
Quand tu pleures
Dans l'automobile
Tu poses des questions
Sur des déclarations
Qui sont des trahisons
De tout et par raison
(Refrain)
Quand tu pleures
A coté de moi
Quand tu pleures
Dans la salle de bain
Quand tu pleures
Dans le cinéma
Quand tu pleures
Dans l'automobile
(Refrain)
Quand tu pleures
A coté de moi
Quand tu pleures
Dans la salle de bain
Quand tu pleures
Dans le cinéma
Quand tu pleures
Dans l'automobile
Je perds mes effets
Des effets stéréo
Je perds mes effets
Des effets en mono
Je perds mes effets...
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Il le lui a dit. Il lui a dit : Veux-tu ?
Elle n'a dit ni oui ni non, c'est une fille avec un garçon
Tu traines encore de vieilles histoires
Dans ta mémoire
Qui s'y perd dans le brouillard
Tu te rediffuses nos scènes d'amour
Et moi qui suis là comme un salaud
A te regarder pleurer
Tu ne dirais pas que je t'aime encore
Si tu voyais la tête que t'as
Dans ces moments-là
Tu ne dirais pas que je t'aime toujours
Si tu savais ce que je pense
Ce que je pense de tout ça
(Refrain)
Car tu sais bien
Que je ne t'ai rien donné
Que je t'ai tout caché
Que je t'ai tout caché
(Repeat)
J'ai battu en retraite
De ton joli front
Mais de nos promenades en solo
Dans ma vie
Je me rediffuse nos scènes d'amour
Amour à l'imparfait
Pour que tout soit parfait
J'aligne nos souvenirs
Comme des coupables
Et j'applaudis celui qui a commis l'irréparable
(Refrain)
Egoiste dans un corps en solo
Pour éviter de t'aimer
Egoiste dans un corps en solo
Pour éviter de te perdre aussitôt
( repeat and fade )
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Chanson abstraite ( La pluie - La notte )
Tombe la pluie sur ma tête
Ce n'est pas grave, je ne vais pas à la fête
De toutes manières, il pleut sur mes yeux, sur ma tête
Tiens! les gens sont toujours aussi fous
Ils marchent trop vite
Les voitures font tant de bruit
Mais, tombe la pluie, sur ma tête
Peut-être, qu´en guise de miroir
La vitrine me fera voir
Si ça se mélange mieux
Ce qu'il y a dans les yeux
Décidemment rien ne se tient tranquille
Mes souvenirs n'ont pas l'élégance
De garder le silence
Tombe la pluie, sur ma tête
Et ce soir-là, je ne suis pas à la fête
Je rentrerai plus tard
Je rentrerai trop tard
De toutes manières, il pleut, dans mes yeux
una person
qualcosa di sbagliato.
Che fa il vuoto attorno
Quando la notte fa male
Come il fondo della gola
E il sole non ci piu
Quando si la notte
Je crois bien
Que le bonheur me fuit
Je suis sur
Que le vent est là
Je crois bien
Que le malheur s'installe
Je suis sur
Que mon coeur est las
Quando la notte fa male
E quando il tempo e strano
Ma non ce piu li parole
Quando la notte fa male
Je crois bien
Que le bonheur me fuit
Je suis sur
Que le vent est là
Je crois bien
Que le malheur s'installe
Je suis sur
Que mon coeur est las
Je crois bien
Que le bonheur me fuit
Je suis sur
Que le vent est là
Je crois bien
Que le malheur s'installe
Je suis sur
Que notre amour est mort
A un millimètre tu m'ennuies
A un centimètre tu m'ennuies
A un mètre tu me désespères
A dix mètres c'est du pareil au même
L amour est une question de distances
A cent mètres je te vois venir
L amour est une question de distances
A un kilomètre je t'imagine
L amour est une question de distances
A dix milles kilomètres je respire
L amour est une question de distances ( etc ...)
A cent milles kilomètres c'est l'overdose d'oxygène
Wap doo wap
A cent cinquante milles kilomètres, c'est encore mieux
Wap doo wap ( etc... )
A deux cents cinquante milles kilomètres, je te regrette.
Les hommes sont lâches, les femmes sont admirables.
Je te regrette...
<< Raconter des choses incroyables comme si elles étaient réelles le vieux système;
<< Raconter des choses incroyables comme si elles étaient réelles - le vieux
système;
raconter des réalités comme si elles étaient incroyables - le nouveau.>>
Cesare Pavese
Le métier de vivre, 1943
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